Magasins GiFi fermeture Magasins GiFi fermeture : une vague de restructuration secoue l’enseigne en 2025
L’enseigne française de discount GiFi, bien connue pour ses articles à bas prix pour la maison, la décoration et les loisirs, vient d’annoncer une importante réorganisation. Ce jeudi 3 avril 2025, la direction a confirmé la fermeture de 11 magasins GiFi sur le territoire national, entraînant la suppression de 302 postes. Cette annonce marque un tournant pour l’entreprise, qui fait face à un marché de plus en plus concurrentiel et à des coûts d’exploitation en hausse.
Magasins GiFi fermeture: Un plan de réduction d’effectifs d’envergure
Le groupe Philippe Ginestet (nom du fondateur et président de GiFi) a justifié cette décision par la nécessité de « s’adapter aux nouveaux comportements de consommation et au contexte économique incertain ». Selon l’entreprise, la fréquentation de certains magasins est en baisse constante depuis plusieurs années, notamment dans les centres-villes et les zones rurales.
Les zones concernées
Parmi les villes concernées par la fermeture de magasins GiFi, on retrouve notamment :
- Toulouse (centre-ville),
- Besançon (Doubs),
- Mâcon (Saône-et-Loire),
- Limoges (Haute-Vienne),
- Montauban (Tarn-et-Garonne).
D’autres points de vente situés en régions Occitanie, Bourgogne-Franche-Comté et Nouvelle-Aquitaine sont également concernés.
Une restructuration plus large
Outre la fermeture de 11 magasins GiFi, la direction du groupe envisage l’arrêt progressif de trois autres enseignes du groupe dans certaines régions : Besson Chaussures, Tati et La Foir’Fouille (rachetés ou associés à GiFi dans le cadre de sa stratégie d’expansion passée). Ce recentrage stratégique vise à renforcer la position de GiFi sur son cœur de métier.
Les réactions des salariés et syndicats
CeCette annonce a provoqué l’inquiétude des salariés et des représentants syndicaux. L’initiative Magasins GiFi fermeture renforce ces inquiétudes, plusieurs syndicats dénonçant un manque de dialogue social et redoutant des licenciements secs. La perspective de voir disparaître certains points de vente alimente les tensions, notamment dans les régions où l’enseigne représente un employeur majeur. Une cellule d’accompagnement a été mise en place pour aider les salariés concernés par les suppressions de postes, mais les détails sur les mesures d’indemnisation restent flous, ce qui ne fait qu’amplifier le climat d’incertitude et de mécontentement au sein des équipes.
Les clients fidèles aussi touchés
Dans les communes concernées, les clients expriment leur déception. GiFi était souvent l’un des rares magasins de ce type présent localement, proposant des produits accessibles pour toutes les bourses. La fermeture de magasins GiFi réduit l’offre disponible pour les foyers modestes, qui devront se tourner vers la vente en ligne ou les grandes zones commerciales éloignées.
Une transformation du modèle ?
Le groupe affirme vouloir concentrer ses investissements sur le digital et la logistique afin de renforcer la vente en ligne, qui a fortement progressé depuis la crise sanitaire. L’objectif serait Le groupe affirme vouloir concentrer ses investissements sur le digital et la logistique afin de renforcer la vente en ligne, qui a fortement progressé depuis la crise sanitaire. L’objectif serait de mieux répondre aux attentes des consommateurs en termes de disponibilité produit et de rapidité de livraison, tout en réduisant les coûts liés à l’exploitation de points de vente physiques peu rentables. C’est dans cette logique que s’inscrit l’initiative Magasins GiFi fermeture, une stratégie de recentrage visant à abandonner certains établissements déficitaires pour mieux allouer les ressources vers les canaux numériques, plus en phase avec les nouvelles attentes des clients.
Une tendance plus large dans le secteur du discount
Magasins GiFi fermeture n’est pas la seule enseigne de discount à revoir son implantation. D’autres marques comme Action, Centrakor ou Noz font également face à une réorganisation de leurs réseaux, sous la pression de l’inflation, de la digitalisation et de la montée des charges locatives. Le modèle du « tout à petit prix » est mis à l’épreuve, poussant les enseignes à innover.

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