Contre la réforme des retraites et ses effets supposés négatifs pour les femmes, contre la répartition inéquitable du travail domestique, contre les violences sexuelles et les féminicides, ou encore contre les violences gynécologiques et obstétricales: les mots d’ordre seront multiples dans les défilés, dans la capitale mais aussi à Lyon, Nice, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg ou Nancy…
Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. C’est finalement en 1977 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l’ONU.
La France, elle, instaurera cette journée des droits des femmes en 1982. A cette occasion, François Mitterrand, Président de La République, reçoit 400 femmes à l’Elysée.
« Rendez-vous compte, nous n’avons répertorié que 20 rues portant des noms de femmes dans tout le département et sur ces 20 noms, on retrouve au moins cinq fois “Jeanne d’Arc” », affirme la CGT. Un triste constat en 2020 mais dans la foule bigarrée des manifestants, les jeunes générations sont porteuses d’espoir. Les jeunes sont venus en couple ou en famille. Des garçonnets assurent que « quand ils seront grands, ils seront féministes comme papa », tandis que des petites filles réclament de « grandir dans l’égalité ».